BUS 49

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Bus 49

Pour rappel, le résultat de la votation du 9 juin 2024, concernant l’acceptation du crédit de CHF 396’000 pour la réalisation des travaux nécessaires à la création de la ligne 49, a été très serré avec 49,4 % de NON contre 50,6% de OUI.

La peur de ne pas avoir ce bus a sans aucun doute fait pencher la balance, c’est du moins ce qui est ressorti lors de la récolte des signatures pour le référendum.

Cette nouvelle ligne de bus empruntera donc les chemins des Rasses et du Bois-Gourmand.

Le comité référendaire regrette que quelques personnes aient émis l’idée que d’aucuns ne souhaitaient pas voir passer de bus devant chez eux. Ces personnes ne connaissaient sans doute pas l’historique de ces chemins. En effet, le rétrécissement de ces routes avait été imposé aux riverains avec la promesse d’en faire une belle « balade » reliant le village au centre sportif du Grand-Donzel afin de les persuader du bien-fondé de la réalisation de ces travaux conséquents. Les riverains s’attendaient à un projet plus pragmatique avec la pose de chicanes, ce qui aurait permis de ralentir la circulation et d’organiser efficacement des places de parc. C’est du reste ce qui avait été testé auparavant de façon provisoire et tout-à-fait satisfaisante durant plusieurs mois. Force a été de constater qu’effectivement, les travaux terminés, ces chemins étaient agréables et sécuritaires pour tous les usagers, enfants, familles à pied ou à vélo.

À la suite du résultat démocratique de cette votation, le comité de l’association et le comité référendaire ont envoyé un courrier aux Conseillers administratifs de la commune pour évoquer l’idée du choix d’un bus plus court et plus étroit. Cette alternative permettrait d’alléger les aménagements nécessaires au passage de ce bus et, surtout, de maintenir au mieux le niveau de sécurité sur cet axe de mobilité douce.

Les autorités de la commune ont rencontré les gens de l’OCT (Office cantonal des transports) et leur ont soumis cette demande. La réponse a été négative, l’OCT craignant que la capacité d’un bus plus petit soit rapidement insuffisante. C’est donc bien un midibus électrique de 12 mètres qui empruntera ces chemins.

Les Conseillers Administratifs nous ont ensuite reçus pour nous informer de la décision de l’OCT. Ils nous ont dit être très sensibles à l’aspect sécuritaire et nous ont assuré de faire leur possible pour le maintenir.

Le comité de l’Association Veyrier-Rasses-Marais ainsi que le comité référendaire seront très attentifs à la concrétisation de cette promesse.

Actuellement, la création de cette ligne 49 est en suspens dans l’attente d’une étude d’impact pour la commune de Troinex.

Décembre 2024

Historique

Pour un parcours du bus 49 adéquat

La réalisation d’une nouvelle ligne de bus va dans le sens de la mobilité collective et les référendaires n’ont pas pour objectif de remettre en cause le principe de cette ligne 49 qui reliera Veyrier à la gare CEVA du Bachet via Troinex.

Pourquoi un référendum ?

Pour s’élever contre l’aberration que représenteraient les travaux nécessaires au passage de ce bus, dénaturant et réduisant pratiquement à néant les aménagements réalisés il y a 4 ans, tant du point de vue financier que sécuritaire.
Ce sont 1’340 Veyrites, signataires du référendum, qui réfutent le choix du tracé fait par l’Office Cantonal des Transports, et ce, pour de multiples raisons.
La sécurité doit être une priorité sur un axe de mobilité douce. Le bus 49 emprunterait les chemins des Rasses et du Bois-Gourmand, chemins qui représentent l’axe principal de mobilité douce de notre commune, approuvé dans le cadre du Plan Directeur Communal. Cet axe est emprunté quotidiennement par des centaines d’enfants à vélo et à pied qui se rendent de façon sécurisée à l’école, au cycle de Pinchat ou au centre sportif du Grand-Donzel.

De plus, les ralentisseurs du chemin des Rasses devant être obligatoirement abaissés pour le passage des bus, la vitesse des automobilistes augmentera de façon significative. La sécurité des cyclistes et des nombreux promeneurs en sera
ainsi fortement dégradée.

Conséquences écologiques du choix de ce tracé

Ces chemins communaux sont étroits et 7 zones de croisement devront être réalisées.

Position des 7 zones de croisement d’une longueur d’environ 30 m chacune

Ces zones nécessiteront l’abattage d’arbres et la réduction des trottoirs afin d’élargir la chaussée sur plus de 200 mètres. L’enlèvement d’arbres privera les usagers des bienfaits qu’ils apportent et va à l’encontre des priorités écologiques qui nous tiennent tous à cœur.

Conséquences financières

Un budget de CHF 396’000 sera gaspillé pour réaliser ces travaux qui vont diminuer, voire anéantir l’aspect sécuritaire de cet axe de mobilité douce. De plus, une partie de l’investissement de 4 millions de francs, dépensés voici à peine 4 ans par la commune et ses contribuables pour les aménagements existants, sera également gaspillé.

Quelle alternative possible pour éviter tous ces désagréments ?

L’alternative proposée à ce tracé passerait par les routes principales que sont les routes de Veyrier et Antoine-Martin.